Mon propre bol à matcha

L’autre jour, j’ai participé à un atelier de céramique. 

Le thème de cours était exactement ce qui m'intéressait : une fabrication d’un propre bol à matcha. 

Cet atelier était très bien prisé surtout parmi les pratiquants de l’art du thé et l’inscription a été fermée dès que l’annonce a été publiée. J’étais donc sur la liste d’attente pendant un certain temps. Mais heureusement, ma participation a été permise quelques jours avant l’événement. 

En accueillant une céramiste, cet atelier nous a fait l’expérience de créer un bol à matcha à la main. On a commencé par l’état d’une boule d’argile. 

Nous avons d’abord poussé le milieu de l’argile. Nous avons étendu le trou avec les doigts, tout en faisant attention de ne pas trop élargir la largeur du bol : sinon, il serait difficile de faire mousser le matcha.  

Après la petite pause où la surface commence à se sécher et il est devenu plus facile à se traiter, on a arrangé la forme extérieure du bol avec la paume de main. Quand on l'a fixé, on a fini par amincir l’intérieur et le fond.

L’enseignante céramiste nous a conseillé qu’il vaut mieux le toucher moins, puisque une fois je rectifie un aspect, l'ensemble de la forme peut se déformer. Mais je l’ai trouvé difficile de maintenir la forme symétrique.

Un mois plus tard, j’ai eu un rendez-vous avec mon bol. 

C'est intéressant, mais ce bol a plusieurs aspects différents. C'est grâce au niveau d'émail. Cette fois-ci, la cuisson et la coloration ont été le rôle de céramiste : il faut la technique professionnelle pour ces travaux.

En général, un bol à matcha a un front principal, mais ce bol en a plusieurs. Alors, je pourrai le choisir chaque fois, selon une occasion.

Qu'à qu'il en soit, je me demande si l’allure d’un ouvre a le destin de ressembler à la créatrice. Il a un air simple et asymétrique et un toucher rugueux. L’épaisseur est plus épaisse que prévu. 

De plus, on peut constater facilement la forme de mes doigts à l’extérieur. 

Je n’ai jamais vu un bol si laid, hélas.   

Néanmoins, c’est mon propre bol qui est, au moins pour moi, hors de prix.

La céramiste nous a proposé d’élever notre création en utilisant quotidiennement et déconseillé de le décorer. Selon elle, ce type de poterie deviendrait plus arrondi et plus poli.

Nous avons bu le matcha avec notre propre bol. Il semble que tous les participants admiraient le leur.

Moi aussi, j'utiliserai ce bol à vie, même si j'acquerrais un bol très précieux.